Changer le monde… ou se préparer ? Réflexion sur la violence et notre responsabilité

Il y a ceux qui veulent changer le système.
Et ceux qui choisissent de se changer eux-mêmes.

Face à l’augmentation visible de la violence — dans la rue, à l’école, dans les transports, ou même en plein jour dans des lieux autrefois “sûrs” — deux visions du monde s’opposent.

D’un côté, ceux qui affirment :
👉 “Il faut une réforme globale. Un changement politique. Une meilleure éducation. Une justice plus ferme. Une police plus présente.”

De l’autre, ceux qui se disent :
👉 “Je ne peux pas tout contrôler. Mais je peux me préparer.”

 

✅ Oui, il y a des choses à améliorer collectivement

Soyons clairs : bien sûr que des évolutions sont nécessaires.
Oui, il y a des failles dans notre système judiciaire.
Oui, certaines politiques sont inefficaces, voire contre-productives.
Oui, des décisions devraient être prises au plus haut niveau pour mieux protéger les citoyens.
Et oui, une société plus juste, plus équitable, plus sécurisée est un objectif souhaitable.

Mais...

 

❌ Attendre que le monde devienne parfait… est une illusion

Croire que nous vivrons un jour dans une société sans violence est une utopie.
Car la violence ne vient pas seulement du système.
Elle vient de l’humain lui-même.

Et cela, nous le savons depuis toujours.

  • Il y a des guerres qui durent depuis des décennies, parfois entre peuples frères.

  • Il y a de la violence entre les politiques eux-mêmes, censés diriger notre pays.

  • Il y a des conflits dans les entreprises, dans les familles, dans les couples… malgré l’amour, malgré la parole, malgré l’intelligence.

Si nous n’arrivons déjà pas à gérer pacifiquement un différend entre voisins…
Comment croire que toute une société pourrait être un jour exempte de tensions, de frustrations, de dérives ou de conflits ?

Il y aura toujours :

  • des déséquilibrés

  • des prédateurs

  • des opportunistes

  • des gens qui veulent ce qu’ils ne peuvent pas obtenir honnêtement

Cela fait partie de la réalité humaine.
Et c’est précisément pour cela que la responsabilité individuelle n’est pas une option. C’est une nécessité.

 

Entre réforme et résilience, un choix à faire

Personne ne vous reprochera de vouloir que les choses changent.
Mais compter uniquement sur ce changement, c’est prendre un risque.

Parce que pendant que le système débat, la violence, elle, agit.
Elle ne demande ni autorisation, ni consensus.

Et dans ces moments-là, la seule vraie question est :

Suis-je prêt ?
Suis-je capable de protéger ce qui compte ?

 

Conclusion : la paix est un idéal, la préparation est un devoir

Il n’y a pas à choisir entre les deux visions :
On peut vouloir un monde meilleur.
Mais on doit aussi s’y préparer tel qu’il est aujourd’hui.

Refuser de se victimiser, c’est refuser d’être pris au dépourvu.
C’est reconnaître que si tout ne dépend pas de nous… notre réaction, elle, nous appartient.

Et c’est souvent ce petit écart de conscience, entre l’espoir et la préparation,
qui fait toute la différence entre une victime… et un survivant.