Le véritable obstacle qui nous rend vulnérables face à la violence (et ce n’est pas ce que vous croyez)

Il y a quelques jours, j’étais à Genève pour former un petit groupe de dix femmes. Une journée intense, puissante, marquante — à la fois pour elles… et pour moi.

Chacune était venue avec son histoire, ses doutes, ses raisons profondes. Mais au fil des heures, une vérité s’est imposée, de façon presque brutale, comme une évidence trop souvent ignorée. Si je ne devais retenir qu’une seule leçon de cette journée, ce serait celle-ci :

Ce qui rend la plupart des gens vulnérables face à la violence réelle, ce n’est pas le manque de force physique, ni l’absence de techniques de self-défense. Ce n’est même pas la différence de gabarit avec leur agresseur. C’est leur incapacité à utiliser la violence.

Pas par faiblesse. Mais par humanité.

Et c’est justement là le paradoxe.

Quand une agression surgit — réelle, brutale, soudaine — ce ne sont pas les gestes qu’on a vus en vidéo ou les coups appris dans un cours collectif qui déterminent l’issue. C’est la capacité à passer à l’acte, à répondre avec une force décisive, quitte à blesser gravement un autre être humain pour survivre.

Et c’est cette idée-là, pourtant centrale, que personne n’ose vraiment affronter.

Je veux être clair : cette réticence à faire du mal à autrui est normale. Elle est même saine. Elle fait de vous un être humain équilibré. La très grande majorité des gens sont profondément réfractaires à l’idée de frapper, blesser ou tuer, même lorsqu’ils sont en danger. Et les études les plus sérieuses sur la psychologie du combat le confirment : l’humain est biologiquement et moralement programmé pour éviter d’utiliser la violence létale contre ses semblables.

Cette inhibition naturelle — que l’on retrouve chez les animaux sociaux eux aussi — agit comme un frein invisible. Et tant qu’elle n’a pas été identifiée, comprise et dépassée intelligemment, aucune technique ne peut être réellement efficace.

Car dans le feu d’une agression, ce n’est pas ce que vous savez qui compte. C’est ce que vous êtes capable de faire.

Et c’est justement pour ça que je parle de Préparation Tactique Intégrale.

Pas juste un stage de self-défense.
Pas juste des techniques.
Pas juste de la force.

Mais une vraie préparation. Mentale, physique, émotionnelle, éthique.

Une préparation qui vous permet de rester lucide dans le chaos. De faire ce qu’il faut quand il le faut. Et de rester debout après.

Je ne vais pas détailler ici comment on y parvient. Ce serait hors de propos. Mais si cette réflexion a éveillé quelque chose en vous… alors c’est peut-être le bon moment pour envisager un nouveau type de préparation. Une qui ne forme pas des combattants. Mais des êtres capables d’agir, de survivre, et de protéger — pour de vrai.

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