Que font les "prédateurs modernes" lorsqu’ils ne commettent pas de délits ou de crimes

Paris, 2025. Le PSG remporte la Ligue des Champions. Une victoire attendue, célébrée dans l’euphorie par des milliers de supporters… jusqu’à ce que l’enthousiasme dégénère en chaos.
Voitures incendiées. Vitrines brisées. Familles apeurées. Commerces pillés. Agents de sécurité débordés. Et derrière ces actes, toujours les mêmes profils : des individus déchaînés, incontrôlables, prêts à tout casser, brûler, insulter, frapper — simplement parce qu’ils le peuvent.
Mais une question plus inquiétante demeure, rarement posée : que font ces individus quand ils ne cassent pas tout ?
Les "prédateurs modernes" : qui sont-ils ?
J’utilise volontairement le terme "prédateurs modernes". Car il ne s’agit pas seulement de "voyous" ou de "délinquants". Il s’agit d’un phénomène sociétal bien plus large, bien plus insidieux.
Les prédateurs modernes regroupent tous ceux qui s’en prennent aux citoyens paisibles. Tous ceux qui violentent, volent, agressent, saccagent ou imposent leur loi par la peur et la force. Il y a bien sûr :
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Les prédateurs sexuels,
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Les agresseurs violents, capables de planter un couteau pour un regard ou un téléphone,
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Les racailles qui rôdent en groupe dans les transports ou dans la rue, et qui cherchent la proie facile,
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Les "sauvageons", plus jeunes, qui cassent, brûlent, menacent "juste pour le kiff",
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Les pyromanes du chaos qui profitent de chaque prétexte — victoire sportive, bavure policière, fête populaire — pour libérer leur haine et imposer leur monde.
Mais ces individus ne sont pas tous en prison, à l'écart de la société. Ils ne vivent pas non plus dans des grottes ou dans des caves. Ils vivent au milieu de nous.
Une double vie : violence nocturne, banalité diurne
La réalité, c’est que la plupart de ces "prédateurs modernes" ont une double vie.
Le matin ? Ils vont à l’école ou au travail.
Le soir ? Ils fument en bas d’un immeuble ou ricanent dans le RER.
Le week-end ? Ils s’entraînent au foot, zonent dans les centres commerciaux, traînent sur TikTok.
Et parfois, ils explosent.
Ils ne ressemblent pas nécessairement à des criminels dans leur quotidien. Ils vous vendent peut-être du pain. Ils marchent devant vous dans la rue. Ils s’assoient à côté de vos enfants à l'école.
Mais il suffit d’un mot de travers, d’un refus, d’un malentendu… pour qu’ils changent de visage.
Et là, ce n’est plus un désaccord. Ce n’est plus une dispute.
C’est une avalanche de violence gratuite, excessive, sauvage.
Vous croyez encore que vous êtes en sécurité ?
Les images des émeutes récentes ne sont pas des exceptions.
Elles sont la face émergée d’un phénomène quotidien.
Un monde parallèle de plus en plus visible, mais que beaucoup refusent encore de regarder en face.
Le vrai problème ?
C’est que vous pouvez croiser ces personnes à tout moment, sans le savoir.
Et si le moindre conflit dégénère, ils n’ont aucune barrière morale. Aucune limite.
Demandez-vous :
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Êtes-vous prêt à faire face à une telle brutalité ?
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Êtes-vous capable de garder votre sang-froid si ça arrive devant vos enfants ?
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Savez-vous réagir si l’un d’eux vous attaque gratuitement dans la rue ou dans un parking ?
Et si vous arrêtiez de vivre dans la peur ?
Si vous ressentez de l’inquiétude, c’est légitime.
Si vous ressentez de la colère, c’est sain.
Mais il y a une vérité difficile à entendre :
Ce n’est pas l’État qui viendra vous sauver.
La police n’est pas omniprésente.
La justice ne protège pas toujours les citoyens.
Les politiques ne maîtrisent plus rien… ou font semblant.
Alors que vous reste-t-il ?
Il vous reste la lucidité. Le courage. La responsabilité.
Vous pouvez choisir de ne pas être une proie.
Vous pouvez vous préparer. Vous renforcer. Apprendre à réagir.
Pas pour devenir violent.
Mais pour ne plus être vulnérable.
Conclusion : le monde a changé. Avez-vous changé avec lui ?
Les émeutes ne sont que des signaux d’alarme.
Les "prédateurs modernes" sont déjà parmi nous.
Et ils ne porteront pas toujours un sweat à capuche ou une cagoule.
Parfois, ils porteront une cravate. Ou un badge d’accès. Ou un large sourire.
Mais dans leur regard… il y a ce mépris de la vie humaine. Cette absence de limites.
Et la seule vraie question est celle-ci :
👉 Quand le chaos surgira à nouveau… serez-vous prêt ?