Voir la beauté du monde... tout en étant prêt à le protéger

L’autre jour, très tôt le matin, j’ai vu mon fils encore endormi, les bras en croix, le visage détendu, la respiration paisible. Le soleil filtrait à travers les volets entrouverts, et il y avait dans cette scène une perfection silencieuse.
Rien à dire. Rien à faire. Juste être là. Observer. Sentir. Aimer.
Ce moment ne durait peut-être qu’une minute. Mais c’était une minute d’éternité.
Et c’est exactement pour cela que je fais ce que je fais.
Oui, je parle de violence. Oui, j’enseigne comment réagir à une agression.
Mais non, je ne suis pas obsédé par la peur ou la brutalité.
Alors, dans cet article, j’aimerais remettre les choses à leur place. Clarifier ce que je fais. Et surtout, pourquoi je le fais.
Car le monde est devenu tellement polarisé qu’il suffit de parler d’un sujet sensible pour qu’on vous colle une étiquette.
Et ces étiquettes sont parfois aussi absurdes que dangereuses.
Non, je ne suis pas une brute, un justicier ou un chef de milice
Dans mon domaine — la self-défense réaliste — on parle de neutraliser une menace, de protéger ses proches, de comprendre le fonctionnement de la violence réelle, parfois même de réagir avec une extrême fermeté.
Et immédiatement, certains entendent :
→ « Voilà un type violent. »
→ « Il veut se faire justice lui-même. »
→ « Il incite à la haine ou à la peur. »
→ « Il est sûrement d’extrême droite. »
Rien n’est plus éloigné de la vérité. Je ne suis ni une brute, ni un milicien, ni un idéologue.
Je suis un pédagogue lucide. Mon rôle est d’analyser froidement la réalité — même si elle dérange — pour en tirer des leçons utiles.
J’enseigne aux gens comment survivre si, un jour, la violence les frappe. Pas comment l’infliger.
Et lorsque je parle de profils d’agresseurs, de failles judiciaires ou de l’incapacité des forces de l’ordre à être partout… ce n’est pas pour accuser ou juger. C’est pour prévenir, pour préparer, pour responsabiliser.
Ce n’est ni raciste, ni partisan. C’est statistique, factuel, constaté sur le terrain.
Non, je ne fais pas peur pour vendre
C’est une critique facile :
« Il parle d’agressions et de viols juste pour vendre ses formations. »
Vraiment ? Ai-je besoin de leur faire peur, alors que les chiffres parlent d’eux-mêmes ?
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21 % des Français se sentent en insécurité dans leur quartier (vs. 18 % en 2022).
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14 % ne se sentent pas en sécurité à leur propre domicile.
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40 % ont peur dans les transports en commun.
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1 femme sur 3 dit se sentir en insécurité dans la rue.
Ai-je besoin d'inventer quoi que ce soit ?
Mon rôle est le même que celui :
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d’un coach santé qui parle des risques de la sédentarité,
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d’un nutritionniste qui vous alerte sur les effets du sucre,
Je ne veux pas choquer, mais réveiller.
Car l’être humain fonctionne ainsi : tant qu’il ne vit pas les conséquences de ses choix (ou de ses non-choix), il ne réagit pas.
Mais quand on lui montre concrètement ce que pourrait être demain, alors il commence à agir aujourd’hui.
Mon travail, c’est d’amener cette bascule. De vous aider à anticiper, pas à subir.
Non, je ne vis pas dans la peur permanente
C’est un autre raccourci courant :
« Ceux qui parlent de violence doivent vivre dans la peur permanente. »
Faux.
Je vis dans la connaissance.
Et la connaissance n’engendre pas la peur. Elle crée de la lucidité.
La compétence, elle, crée de la confiance. Et la confiance amène un sentiment de paix intérieure.
Quand tu t’es entraîné à faire face à une situation violente, que tu as vu comment ton corps réagit, que tu sais ce que tu peux faire ou non… alors la peur diminue. Tu ne te sens plus comme une proie impuissante.
Tu n’es pas invincible. Mais tu n’es plus paralysé. Et ça change tout.
Se préparer, ce n’est pas s’enfermer dans la paranoïa.
C’est justement en sortir.
Se défendre n’est qu’une facette de ma vie
Je suis aussi un père.
Je suis un homme qui lit, qui rit, qui fait du sport, qui aime discuter de philosophie, et qui passe des soirées tranquilles avec sa femme.
Je m’intéresse à l'être humain, à l’éducation, à la santé.
Et j’aime les silences, les couchers de soleil, les matchs de mon fils, ou les repas simples partagés autour d’une table.
Tout ça fait aussi partie de ma vie.
Et c’est parce que ces choses existent que je veux aider les gens à les protéger.
Je ne forme pas des machines de guerre.
Je forme des êtres humains qui veulent continuer à vivre librement, paisiblement, pleinement.
Les instants de bonheur sont précieux… et méritent d’être protégés
Voilà pourquoi j’ai décidé de créer une nouvelle série sur mes réseaux sociaux.
Je l’ai appelée : #LaVieEstBelle.
Chaque semaine, j’y partagerai une photo, une pensée, un instant.
Un moment de calme, de joie, de beauté, de simplicité.
Pas pour faire oublier la violence.
Mais pour rappeler pourquoi elle doit être tenue à distance.
Et pourquoi il est urgent d’apprendre à se défendre :
Pas pour vivre dans la peur… mais pour continuer à vivre librement.
Conclusion
Je ne suis pas un extrémiste. Je ne suis pas un paranoïaque.
Je suis un homme qui a vu des choses que d’autres préfèrent ignorer.
Et qui a choisi d’en faire une force. Une pédagogie. Un système.
Pour aider ceux qui veulent vivre debout. Et ne pas devenir une victime de plus.
La violence existe, oui.
Mais la vie est belle aussi.
Et c’est parce qu’elle est belle… qu’elle mérite d’être protégée.
> Messieurs, apprenez à vous défendre et protégez vos proches
> Mesdames, soyez confiantes et libres
> Parents, protégez vos enfants