Violence, Désordre et Illusion de Protection : Qui va nous Sauver?

 

Depuis quelques années, le chaos s’est invité dans notre quotidien.
Émeutes, agressions, incivilités, tensions communautaires, radicalisation, perte de repères…
La société vacille, et chacun ressent confusément que quelque chose ne tourne plus rond.

Face à cette insécurité croissante, une question s’impose :

Que peut-on faire ?

Et si l’on y regarde de près, il n’existe en réalité que deux grandes familles de réponses :

  • Les solutions collectives

  • Les solutions individuelles

 

1. LES SOLUTIONS COLLECTIVES : NÉCESSAIRES… MAIS INSUFFISANTES

Elles sont connues, souvent débattues, et régulièrement politisées :

  • Repenser l’éducation, l’intégration, la justice, la police.

  • Lutter contre la pauvreté, les ghettos, les trafics, les idéologies extrémistes.

  • Créer plus de prévention, plus de réinsertion, plus de cohésion sociale.

Mais ces solutions – aussi utiles soient-elles – ont trois limites fondamentales :

  1. Elles prennent du temps.
    Or, beaucoup de citoyens sont en danger aujourd’hui, pas dans 10 ans.

  2. Elles sont parasitées par des intérêts idéologiques.
    Certains partis refusent de voir des causes évidentes pour ne pas froisser leur électorat. D’autres exagèrent certaines menaces pour mieux polariser.

  3. Elles déresponsabilisent parfois l’individu.
    À force d’expliquer les actes violents par les causes sociales, certains finissent par excuser l’inexcusable.

Et pire : on pourrait suspecter qu’un certain désordre arrange certains pouvoirs.
Plus la société est divisée, apeurée, dépendante…
Plus il est facile d’imposer un « nouvel ordre » sous couvert de protection.

 

2. LES SOLUTIONS INDIVIDUELLES : MOINS SPECTACULAIRES, MAIS RADICALEMENT TRANSFORMATRICES

À défaut de pouvoir changer le monde entier, je peux me changer moi.
Et ça, personne ne peut m’en empêcher.

Voici quelques exemples concrets :

  • Un entrepreneur en difficulté peut accuser les lois, les impôts, la crise…
    Ou bien s’adapter, faire preuve de créativité, rebondir avec ce qu’il contrôle.

  • Un jeune des quartiers peut accuser la société, son histoire, ses conditions…
    Ou bien décider de ne pas reproduire le mal, de ne pas céder à la facilité.

  • Un citoyen inquiet face à la violence peut accuser l’État de ne rien faire…
    Ou bien se former, apprendre à anticiper, à fuir, à réagir.

La vérité est simple, mais inconfortable :

Il y a toujours une part de responsabilité individuelle. Même quand tout semble injuste.

 

3. REPRENDRE LE POUVOIR SUR CE QUI DÉPEND DE NOUS

On ne contrôle pas directement l’avenir du pays.
Ni les lois. Ni les quartiers sensibles. Ni les crises économiques.
Mais on contrôle :

  • Ce qu’on apprend.

  • Ce qu’on s’entraîne à faire.

  • Ce qu’on prépare, en amont, pour ne pas subir.

Aujourd’hui, beaucoup attendent que l’État les protège.
Mais l’État est dépassé.
Il ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen.

Et au fond, qui d’autre que vous-même vivra les conséquences d’un refus de se préparer ?

 

Conclusion : Réalisme et responsabilité

Il ne s’agit pas de devenir paranoïaque, ni de rejeter toute solidarité.
Mais simplement d’ouvrir les yeux :

  • Le monde est instable.

  • Les prédateurs existent.

  • Les institutions sont lentes et parfois impuissantes.

Il est temps de sortir de la posture d’attente ou de plainte.
Et de redevenir acteur de sa sécurité, de sa liberté, et de sa vie.

Parce que ceux qui sont préparés ne subissent pas :