Violence : l'illusion du tabou

Ce que vous refusez d’admettre peut un jour vous détruire.

La violence. Un mot qui dérange, que beaucoup préfèrent ignorer. Un sujet inconfortable parce qu’il remet en question l’illusion d’un monde civilisé où tout se règle par le dialogue.

Mais voici la vérité : la violence ne disparaîtra jamais.
Elle est inscrite dans la nature humaine, dans l’histoire, dans la rue. Peu importe votre réussite, votre statut ou votre cercle social, personne n’est intouchable.

Apprendre à se défendre, ce n’est pas chercher la violence. C’est refuser d’être pris au dépourvu.

Cet article va vous montrer pourquoi il est essentiel de regarder la violence en face, sans peur ni déni, et d’acquérir les outils pour ne jamais en être victime.

 

Pourquoi sommes-nous programmés pour fuir ce sujet ? 

La majorité des gens veulent croire que la violence appartient à "un autre monde". Ils évitent d’y penser pour plusieurs raisons :

🔸 Un conditionnement social
On valorise la paix, le dialogue et la bienveillance. Cela pousse à rejeter l’idée même que la violence puisse être parfois nécessaire.

🔸 Une peur irrationnelle
Ceux qui n’ont jamais vécu la violence la perçoivent comme un concept abstrait, une menace lointaine. Jusqu’au jour où elle leur explose au visage.

🔸 Une association à l’immoralité
La violence est perçue comme le mal absolu, oubliant qu’elle peut aussi être un outil de protection.

Mais nier son existence ne vous protège pas.
Cela ne fait que vous rendre plus vulnérable.

 

La violence est neutre : seule l'intention compte 

La violence n’est ni bonne ni mauvaise en soi. C’est un moyen d’arriver à une fin.

Prenez ces exemples :

Un criminel utilise la violence pour voler et dominer.
Un père utilise la violence pour défendre sa famille.

L’acte est le même. L’intention fait toute la différence.

Dans la nature, tout fonctionne ainsi.
Un lion protège ses petits en éliminant une menace. Une meute défend son territoire par la force. Les règles sont simples : soit vous dominez la situation, soit vous la subissez.

Les humains ont simplement ajouté une couche de "moralité" pour cacher cette réalité brutale.

 

Accepter la réalité, c'est se préparer à survivre

Que vous l’acceptiez ou non, la violence est partout :

🔸 Dans les rues. Les agressions, les braquages, les violences gratuites.
🔸 Dans l’histoire. Guerres, révolutions, conflits politiques.
🔸 Dans l’ombre. Des individus vous surveillent, évaluent vos failles.

Ceux qui refusent de voir la réalité sont ceux qui tombent les premiers.

Exemple :
Vous marchez seul(e) dans une ruelle sombre. Une silhouette vous suit.

👉 Si vous niez la violence, vous ignorez les signaux d’alerte. Vous continuez à marcher… et devenez une proie.
👉 Si vous acceptez la violence, vous changez immédiatement d’attitude. Vous anticipez, adaptez votre posture, et si nécessaire, passez à l’action.

La différence entre une victime et un survivant ? La lucidité.

 

Refuser de regarder la violence en face, c'est se tromper de combat

🔸 L’inaction tue. Ceux qui croient que "ça n’arrive qu’aux autres" sont les premiers à tomber.
🔸 L’ignorance expose. Ceux qui pensent que "se défendre, c’est être violent" se laissent désarmer.
🔸 La vulnérabilité attire. Un prédateur repère immédiatement une proie qui ne saura pas riposter.

Accepter la violence, ce n’est pas être paranoïaque.
C’est comprendre qu’elle existe pour mieux la maîtriser.

Prenez l’exemple de l’apprentissage du feu :
Nous n’interdisons pas aux enfants d’apprendre à manipuler le feu. Nous leur apprenons comment ne pas se brûler.

C’est exactement la même chose avec la violence.

 

Comment vous préparer sans tomber dans la peur ? 

Voici trois principes fondamentaux à intégrer dès maintenant :

Changez de perspective. Comprenez que la violence est un outil. Elle doit être utilisée avec intelligence, comme un dernier recours.
Conditionnez votre esprit. Soyez prêt à réagir. Anticipez les scénarios. Répétez mentalement ce que vous feriez en cas d’agression.
Formez-vous. Sans entraînement, toutes vos résolutions s’effondreront face à une menace réelle.

La self-défense n’est pas une option. C’est un élément fondamental de votre sécurité.

Si un jour, la violence vient à vous, elle ne vous laissera pas le temps d’y réfléchir.
Préparez-vous maintenant.

 

Conclusion : maitrisez la réalité avant qu'elle ne vous détruise 

Refuser d’admettre que la violence fait partie du monde, c’est choisir d’être vulnérable.

La peur et le déni créent des victimes.
La connaissance et la préparation créent des survivants.

Les gens préparés ne sont ni des paranoïaques, ni des guerriers enragés.
Ils sont des individus conscients, capables de protéger ce qui compte vraiment.

La vraie question n’est pas : "Faut-il penser à la violence ?"
Mais plutôt : "Que se passera-t-il si vous refusez d’y penser ?"

La réponse à cette question pourrait un jour déterminer votre survie.