Stopper le mal. Sans perdre son humanité.

Le mal n’est pas une idée abstraite.

Ce n’est pas qu’un concept philosophique, ni une invention médiatique.
Le mal existe. Il agit. Il prend des formes concrètes : agressions, humiliations, manipulations, injustices, violences gratuites.
Il détruit des vies, des familles, des consciences. Parfois en quelques secondes. Parfois lentement, de façon insidieuse.

Face à lui, la majorité des gens réagissent de deux manières :

  • Ils fuient, par peur, confort ou ignorance.

  • Ou bien ils répondent par la haine, la brutalité, la perte de repères.

Mais il existe une troisième voie. Une voie plus exigeante.
Celle des hommes et des femmes qui veulent résister sans se détruire, protéger sans devenir destructeurs.
Stopper le mal. Sans perdre leur humanité.

 

Qu’est-ce que le mal ?

C’est une question que les philosophes se posent depuis des siècles.
Et même s’ils ne sont pas toujours d’accord, ils nous donnent des clés.

  • Pour Platon, le mal vient souvent de l’ignorance : on agit mal parce qu’on ne sait pas ce qu’est vraiment le bien.

  • Pour les stoïciens, le mal naît de nos jugements erronés, de nos émotions mal maîtrisées.

  • Pour Augustin, c’est le choix volontaire de s’éloigner du bien. Le mal devient une perversion.

  • Pour Nietzsche, c’est parfois une construction sociale. Mais il avertit surtout :

    “Celui qui combat les monstres doit veiller à ne pas devenir monstre lui-même.”

Parfois, le mal est chaotique. Parfois rationnel, organisé.
Il peut venir d’un prédateur isolé, d’un groupe violent, ou d’un système injuste.
Mais il a un point commun : il déshumanise.
Il détruit ce qui rend la vie digne, libre, belle.

 

Qui sont les gens bien ?

Je ne forme pas des fanatiques.
Je ne forme pas des cow-boys en mal d’adrénaline.
Je forme une minorité d’hommes et de femmes lucides, solides, justes.

Des gens qui :

  • veulent comprendre le réel, même s’il est inconfortable,

  • refusent d’être naïfs, mais aussi de devenir paranoïaques,

  • ont choisi de ne plus vivre dans la peur,

  • ont décidé de prendre leur part de responsabilité.

Ils veulent pouvoir protéger ceux qu’ils aiment.
Pas par orgueil. Par amour. Par conscience. Par devoir.
Et ils savent que cela demande un entraînement physique, une clarté mentale, une discipline morale.

Ce ne sont pas des justiciers.
Ce sont des citoyens éveillés, qui ne veulent plus déléguer leur survie à des institutions dépassées.

 

Pourquoi les former ?

Parce que nous vivons une époque où les lignes bougent. Où les protections extérieures vacillent.
La violence devient plus visible, plus aléatoire, plus rapide.

Et pourtant, une grande partie de la population continue de croire que « ça n’arrive qu’aux autres ».
Ou que « la police fera le nécessaire ».
Ou que « si on ne cherche pas d’ennuis, il n’y aura pas de problèmes ».

Ceux que je forme ne pensent plus ainsi.

Ils savent que le danger n’est pas toujours prévisible.
Mais qu’on peut s’y préparer.
Ils savent qu’il faut du courage pour affronter un agresseur…
… mais encore plus pour affronter la tentation de devenir comme lui.

 

Résister. Mais rester humain.

Face au mal, il n’y a pas d’option neutre.

Soit on se prépare, soit on s’expose.
Soit on agit, soit on subit.
Soit on résiste, soit on se corrompt — lentement, insidieusement, parfois sans s’en rendre compte.

Et pour résister vraiment…
Il ne suffit pas d’avoir des muscles.
Il faut :

  • la lucidité du philosophe,

  • la force du combattant,

  • et le calme de l’homme libre.

C’est ce que je transmets.
Pas seulement une technique.
Mais un chemin d’intégrité.

Parce qu’il ne suffit pas de savoir se battre.
Il faut apprendre à rester debout, au sens large.
Et à ne pas devenir ce que l’on combat.